Groupe de Paris des Anciens Élèves du Lycée Claude-Fauriel de Saint-Étienne |
23 et 24 mars
2002,
week-end à Saint-Étienne |
Le cap de notre action municipale pour les cinq années à venir est fixé par le "Plan de mandat 2001-2007 pour Saint-Étienne et les stéphanois", remis à tous les auditeurs de la Table Ronde. | |
Après des années faciles, puis une période 1970-1980 difficile de reconversion industrielle, Saint-Étienne est actuellement dans une phase de renouveau économique : elle peut compter sur de nombreuses PMI / PME leaders et sur le développement considérable de CASINO qui y maintient son siège social. | |
Vous avez connu Saint-Étienne seule ; vous découvrez maintenant une communauté d'agglomérations, "Saint-Étienne Métropole", forte de 34 communes et bientôt de 40 (de Firminy à Rive de Gier), ce qui la place au 8ème rang français des agglomérations. | |
Nous misons sur l'enseignement supérieur et la recherche : Faculté de Médecine, École des Mines, ENISE, Instituts de Technologie, École Supérieure de Commerce, … | |
Nous misons également sur le développement culturel qui doit non seulement nous faire remarquer mais nous permettre de nous distinguer. | |
Au travers de l'aménagement de la ville, nous construisons l'identité de la ville. |
Pour terminer sa brève
introduction, M. THIOLLIERE rappelle quelques pôles prestigieux de la ville :
Esplanade (ex Maison de la Culture), Comédie de
Saint-Étienne, Musée d'Art
Moderne, Musée d'Art et
d'Industrie, etc.
Jean TARDY : "les stéphanois de Paris, un échantillon varié de milieux professionnels"
Jean TARDY remercie chaleureusement le Maire et les conférenciers d'avoir accepté cette Table Ronde et souligne que la délégation parisienne se caractérise par des actifs et des retraités émanant de professions très variées : cadres dirigeants, ingénieurs, enseignants, médecins, hauts fonctionnaires, artistes, etc.
Georges ZIEGLER : " Nous sommes passés d'une logique de reconversion à une logique d'innovation"
Dans l'essor d'une région, tout est lié : économie, culture, sport, … | |
La politique a pour but l'homme et le territoire qui l'accueille ; il ne s'agit pas d'abandonner un filon territorial une fois qu'il est épuisé, comme cela est parfois le cas dans d'autres pays. | |
En Loire Sud, on a des hommes de caractère, une mentalité industrielle ; il faut savoir se réunir pour résoudre les problèmes ; le succès de Michel THIOLLIERE est d'avoir su fédérer les énergies et communiquer par des réseaux. | |
Saint-Étienne Métropole, 8ème agglomération de France, et plus généralement la Loire Sud, aident Lyon à compter sur le plan européen et mondial ; en se sens, il s'agit bien de se positionner à l'échelle du monde. | |
Nous disposons d'un tissu PME / PMI particulièrement dense. | |
Nous sommes passés d'une logique de reconversion à une logique d'innovation. | |
Nous faisons le pari de la formation, la recherche, et l'innovation. |
Nos pôles d'excellence sont : |
- La mécanique, notre premier employeur,
- Le pôle de l'eau,
- Le pôle Optique Vision,
- Les technologies médicales (textile médical, prothèses, …).
Au niveau du département, nous avons la volonté de fonctionner sur des projets avec les autres communautés de communes, notamment avec l'espace en dehors de Saint-Étienne Métropole (sud du Forez, zone de Saint-Galmier). | |
Nous constituons l'ouest de Rhône Alpes : nous avons été trop longtemps oubliés au profit de l'est (Savoie, Dauphiné) bénéficiant d'un meilleur potentiel fiscal ou de l'image olympique ; l'ouest de Rhône Alpes demande une discrimination positive et peut jouer un rôle charnière avec le Massif Central. | |
Pour ce faire, les voies de communication sont nécessaires : ferroviaires, autoroutes (réaliser l'A45 Lyon – Toulouse), autoroutes virtuelles à haut débit. | |
Pour compléter le potentiel de la Loire Sud, il serait souhaitable d'accueillir une grande entreprise haut de gamme. |
André LAURENT : "l'énergie collective d'un grand territoire industriel"
André LAURENT,
ancien de l'École Nationale Professionnelle ("MIMARD") dirige une
entreprise à Saint-Étienne et une entreprise à Paris. Il a été président
de l'ASSE ("les Verts").
Nous avons un problème d'image : trop longtemps, et même encore maintenant, pour le grand public, Saint-Étienne c'est "les Verts" ou "Manufrance" ! | |
Et pourtant, nous sommes encore le deuxième territoire industriel de France, dans la lignée des Houillères, de Creusot Loire et du GIAT. Il y a une énergie collective du territoire. Il n'y a peut-être pas encore de grand signal fort, mais des milliers de petits signaux. Nous cherchons à renforcer notre image de "grand territoire industriel", notamment via l'industrie et le tertiaire supérieur. Saint-Étienne n'est pas une ville du passé, elle construit son avenir. Nous avons la plus grande concentration de PMI de Rhône Alpes : |
- 38% de l'emploi est induit par les entreprises (contre 30% en Rhône Alpes)
- 17% des entreprises sont industrielles (contre 14% en Rhône Alpes)
Un enjeu permanent : comment garder les jeunes ? | |
De nombreux Préfets et Trésoriers Payeurs Généraux, qui sont passés par la Loire, ont constaté que nous avions beaucoup de richesses, mais que nous manquions de vision, de clarté et de démarche collective. Assistés par un grand cabinet d'audit, au travers de réunions et groupes de travail, nous faisons le bilan de nos forces et faiblesses et traçons une vision pour l'avenir ; nous bâtissons ainsi le "Projet d'Entreprise Loire", en collaboration avec le Président du Grand Roanne et la Chambre de Commerce de Roanne. On peut dire à ce jour que le projet collectif est en place. | |
Parmi les points forts à l'échelle du département : le pôle mécanique, le pôle agroalimentaire, le textile à Roanne. Parmi les cibles : la logistique, la communication, le tertiaire supérieur, l'international. | |
Regroupons nous autour d'un territoire, investissons au bon moment, afin d'impulser la croissance et la productivité. | |
En définitive, peut-être devons nous vaincre un excès de modestie ? |
Gérard CORBASSON : "le cercle vertueux du Pôle Optique Vision : formation, recherche, développement"
Gérard CORBASSON est un ancien de la société ANGENIEUX (qui ne se souvient de l'optique de précision de cette société en 1960 : objectifs pour la télévision, le cinéma et le spatial ?) ; son exposé est illustré par la projection de transparents.
L'objectif du Pôle Optique Vision est de fédérer l'ensemble des acteurs de cette filière : enseignement supérieur, laboratoires de recherche publique et privée, entreprises de l'optique, de la vision et de l'électronique : |
- une antenne de Sup'Optique Vision (IOTA)
- des laboratoires universitaires :
- le LTSI (laboratoire du traitement du signal et de l'instrumentation),
- le laboratoire du IOTA,
- le LIGIV (laboratoire d'informatique graphique d'ingénierie de la vision)
- l'association Pôle Optique Vision
- 8 plates formes technologiques associant chercheurs – universitaires, industriels et étudiants du 3ème cycle.
Un regroupement aura lieu à fin 2002 sur le site Carnot (ancien site GIAT) | |
Parmi les huit plates formes, voici deux exemples |
- Traitement optique par dépôt de couches minces sol-gel : traitements résistants aux hautes densités d'énergie (des halls laser et une chambre d'expérience permettront de reconstituer la température du soleil)
- Surfaces asphériques de haute précision, notamment pour les objectifs de cinéma
Question :
Au cours de l'exposé sur le Pôle Optique Vision, il a été question des sociétés
THALES et ANGENIEUX. Pouvez- vous les resituer ?
Gérard CORBASSON : ANGENIEUX est aujourd'hui une société du Groupe THALES :
THALES ANGENIEUX compte 200 personnes, son siège est toujours à Saint-Héand | |
Le Groupe THALES (nouveau nom de l'ex Thomson CSF) est un leader européen et mondial sur les axes Aérospatial, Défense, Technologies de l'information / Technologies de pointe. Ce groupe compte plus de 50 000 personnes, 14 entreprises, dans 8 pays. |
Question : Saint-Étienne
n'a-t-elle pas un véritable problème d'image ?
Michel THIOLLIERE : On a vécu incontestablement une perte d'image.
Il en reste toutefois des éléments positifs : les "Verts" et le sport ont diffusé une image de "chaleur humaine", l'industrie une image innovante et créatrice ; on peut parler aussi d'un certain art de vivre. | |
Mais, ne nous y trompons pas, les images des autres grandes villes françaises sont souvent floues, voire même trompeuses. Certaines villes ont sur-communiqué sur des valeurs non conformes aux réalités. | |
Il faut parler juste. | |
Le Design, qui est fédérateur de métiers, devrait être bientôt un nouveau facteur d'image. |
Question :
Pourriez-vous nous fournir quelques chiffres (population de l'agglomération, évolution
de l'emploi, …) ? Un facteur négatif pour l'image de Saint-Étienne n'a-t-il
pas été la baisse du nombre d'habitants ?
Michel THIOLLIERE :
Il y a eu plusieurs recensements de l'INSEE. Ils montrent qu'en 30 ans la population de la commune de Saint-Étienne est passée de 220 000 à 183 000 habitants. Les causes sont doubles : d'une part la crise industrielle, d'autre part la diffusion de l'habitat vers la périphérie (Villars, Roche la Molière, L'Etrat, La Talaudière, Sorbiers, etc.), car la ville est resserrée et n'offre guère la possibilité de lotissements. | |
Il faut se méfier des hit parades concernant la population : est-ce que plus d'habitants entraîne plus de bonheur ? La concentration n'est pas forcément positive. C'est l'équilibre qui compte. | |
Quelques chiffres pour Saint-Étienne Métropole : |
- La population va monter de 362 000 à 450 000 habitants, lors du passage de 34 à 40 communes
- 11 000 entreprises actuellement (dont le 2ème réseau français de PME-PMI)
- 118 000 emplois
- Le taux de chômage a baissé en quelques années de 17% à 9,5% (chiffre proche de la moyenne nationale)
Question : Pôle agroalimentaire, mentalité industrielle, conscience professionnelle, PME/PMI, … la Loire pourrait reprendre le relais d'une dynamique comme celle vécue par la Bretagne ? Par ailleurs le mot "Design", qui n'est pas neuf, est-il bien adapté ?
Michel THIOLLIERE
Pour Saint-Étienne, le pôle agroalimentaire repose surtout sur la viande, avec un grand abattoir public | |
Pour le mot "Design", je vous laisserai juge après l'exposé qui sera fait en deuxième partie. |
Question :
Pouvez-vous apporter des précisions sur la Communauté de communes ?
Michel THIOLLIERE
Il y a déjà 34 communes, et nous enregistrerons bientôt l'entrée de Rive de Gier et de 3 à 4 communes du Gier. | |
Par ailleurs, nous avons un partenariat avec la Plaine du Forez (Saint-Galmier, Sury, Bouthéon, …), au travers d'un syndicat mixte. |
Question :
La Loire est à l'ouest de Rhône-Alpes. Joue-t–elle vraiment un rôle charnière
avec le Massif Central ? Quelles relations avons-nous avec l'Auvergne ?
Georges ZIEGLER
Il faut reconnaître que nous avons peu de relations avec l'Auvergne. | |
Nous fonctionnons plutôt dans le réseau des 8 grandes villes de Rhône-Alpes : Lyon, Saint- Etienne, Grenoble, Valence, Chambéry, Annecy, Bourg-en-Bresse, Roanne. | |
Par ailleurs, le rapprochement avec le Grand Sud-Est devrait se développer, et plus largement aller vers l'Italie et l'Espagne. Il y a dans notre région une longue tradition de collaboration avec l'Italie. |
Question : Qu'en est-il du désenclavement autoroutier de Saint-Étienne, grâce au projet de l'A45 et au contournement ouest de Lyon ?
NB - en plus de l'actuelle autoroute A47 entre Lyon et Saint-Étienne qui doit être améliorée mais restera limitée, il est prévu une nouvelle autoroute, l'A45, ayant un triple objectif : permettre la liaison de périphérie à périphérie entre Lyon et Saint-Étienne, mieux ouvrir la région vers Toulouse et Clermont / Bordeaux, permettre un transit entre la vallée du Rhône et l'ouest
Georges ZIEGLER
Les études sur l'A45 se poursuivent. Le faisceau de 1000 est approuvé ; le faisceau de 300 le sera bientôt. Mais il s'agit d'un projet à 10 ans. | |
Le contournement ouest de Lyon est complexe. Il y a eu un grand débat citoyen ; il y a des résistances de la part des populations concernées ; cela a engendré quelques retards. |
Philippe PITAUD : "la culture est dans tout"
La culture est dans tout ! | |
Nous avons trois axes fondamentaux : |
- Éducation artistique (Conservatoire, Arts ménagers, Beaux Arts, …)
- Mise en valeur du patrimoine (ex : Musée de la mine, archives, …), dans les limites posées par l'État
- Accès à la culture pour tous
Pour ce faire, nous utilisons de très nombreux vecteurs : |
- Soutien à la création artistique : 180 associations subventionnées
- Modernisation du Planétarium
- Contrat de ville pour l'aménagement du territoire européen
- Animation évènementielle,
par exemple : Printemps des poètes, Biennale Internationale du Design (novembre 2002), etc.
- Esplanade
- Musée d'Art et d'Industrie
- Projet de reconversion de l'ancienne friche Lignel : un cinéma d'art et d'essai (Le Méliès) déployé dans cinq nouvelles salles, un espace d'art contemporain, un bar, une librairie et des locaux divers
- Projet de reconversion de l'ancienne gare du Clapier : salle consacrée aux musiques actuelles orientée vers les jeunes
- Maison de la Nature
- Salle Jeanne d'Arc réhabilitée
- Construction du Zénith (grande salle qui manquait jusqu'à présent)
- Nouveau projet de Musée de la Mine
- Centre International du Design (qui ouvrira en 2005 sur le site du GIAT)
- Etc.
Barbara DENNYS : "le design, en jouant sur tous les registres et en nous servant de nos ressources"
"Manufacture" : tel est le nom de code (peut être peu adapté) du Centre International du Design ! Un nom reste à trouver : cortex, brain storming, matrice, … ? | |
Design veut dire "conception" : |
- de produits (mobiliers, industriels) : automobile, outils ménagers, téléphone, …
- de profils de communication (ex : charte graphique)
- de produits multimédia
- d'espace et d'environnement
Nous comptons jouer sur tous les registres, en nous servant de nos ressources : |
- une histoire patrimoniale importante (musée d'art et d'industrie, site Le Corbusier, …),
- le dynamisme du pôle universitaire (projets de post-diplôme, mastère spécialisé ENISE, Beaux Arts, DESS Espace Public, …),
- l'effet biennale (100 pays présents)
Le Centre International du Design ne sera pas une agence de design, ce sera un lieu de recherche, d'expositions, et de formation |
- dans la dimension recherche :
- réponse à des appels d'offres européens autour du design,
- recherche de nouveaux matériaux, de nouveaux usages, de nouvelles interfaces,
- éco-conception, développement durable.
- dans la dimension exposition :
- interface avec le public : galerie de l'innovation (en partenariat avec le salon des arts ménagers)
- expositions temporaires
- dans la dimension formation :
- accueil de jeunes français et étrangers
- formation de jeunes designers cherchant un compromis entre entreprises et aventure personnelle, encouragement à l'implantation de designers
Toutes proportions gardées, le site GIAT pourrait être un nouveau BEAUBOURG : quartier neuf "redynamisé", pouvant attirer les étudiants, très bien placé près du centre, avec le tramway. |
Plutôt que de nous parler de l'enseignement supérieur à Saint-Étienne, Robert GERMINET, nouveau directeur de l'École des Mines, a choisi de centrer son propos sur un événement récent et emblématique pour l'École : la création du grand centre de microélectronique de Provence, d'audience européenne, placé sous le pilotage de l'École des Mines de Saint-Étienne
Les puces électroniques sont les "cellules de demain" : déjà présentes, par exemple, dans nos téléphones et nos grille-pain, elles seront demain dans nos "vestes intelligentes" et partout dans la santé (par exemple, dans notre corps, pour surmonter la maladie de Parkinson). Économiquement, la puce électronique a une croissance exponentielle et nous avons en France le premier industriel européen. En matière de formation / recherche, il existe des filières électronique / informatique, mais il fallait une filière de formation spécifique pour la microélectronique, à l'image de ce qui est fait aux USA. | |
Pour supporter ce développement, les pouvoirs publics ont confié au Ministère de l'Industrie la mission de créer un grand centre de microélectronique en France. Afin de piloter ce centre, l'École des Mines de Saint-Étienne a été choisie, parmi les six Écoles des Mines, notamment en raison de deux atouts majeurs : |
- L'existence, au sein de École, d'un département renommé de matériaux et structures (les Mines de Paris étant, quant à elle, plus fortes en informatique)
- La qualité de sa pédagogie, plus précisément de sa "pédagogie innovante" (visant à surmonter le paradoxe suivant : plus un ingénieur est "instruit", moins il est "créatif")
Ce centre (Centre Georges CHARPAK) est construit en Provence (Gardanne), en raison de la forte implantation de sociétés spécialisées (exemple : GEMPLUS) et du fort gisement d'emploi. Ainsi sont créés 200 postes de chercheurs. Les promotions de l'École des Mines verront une progression de 50% de leur effectif (cursus département matériaux). Ceci s'inscrit dans le lancement par la Communauté Européenne d'un plan microélectronique. | |
Rappelons que l'École des Mines dispose déjà quatre centres spécialisés, il s'agit donc du cinquième. |
Question :
quelle démarche l'École des Mines a-t-elle vers les entreprises stéphanoises et
vers la formation continue ?
Robert GERMINET
École des Mines a 18 millions de francs de contrats avec les entreprises locales et régionales, pour faire de la recherche en amont. | |
La formation continue est très présente au niveau des diplômes ; en effet, parmi les 320 diplômes décernés chaque année, il y a : |
- 100 diplômes d'Ingénieur civils
- 100 diplômes d'ingénieurs de spécialités
- 120 diplômes de formation continue diplômante
Il y a par ailleurs une formation continue non diplômante. |
Question : A notre époque, où il n'y a presque plus de rapport avec les mines, ne faudrait-il pas changer le nom de l'École des Mines ?
Robert GERMINET
Non ! Sans hésitation. | |
La société Renault ne change pas de nom, alors que la famille Renault n'est plus là ! | |
Il faut continuer à être visible dans l'accroissement considérable des cursus universitaires Bac + 5 et des écoles (232 écoles d’ingénieurs en Île de France). Le concours commun Mines/Ponts est l'un des plus prestigieux. Le mot "Mines" est un label. |
Question : pouvez-vous préciser comment le Centre de Provence s'inscrit dans l'initiative européenne
Robert GERMINET
Le PCRD (Plan de concertation de recherche et développement) de la Communauté Européenne prévoit des Pôles d'excellence, constitués d'un centre pilote et de 25 laboratoires européens. Le Centre de Gardanne sera pilote du Pôle Électronique Européen.
Question : Saint-Étienne est jumelée avec 16 villes du monde. Quel est le contenu de ces jumelages ?
Michel THIOLLIERE
Au départ, il y a eu des échanges de jeunes, puis cela s'est diversifié, selon les circonstances. | |
Quelques exemples : |
- Avec les chinois, nous avons des échanges sur le design, en médecine (un étudiant), et il y a six chinois à l'école des Mines !
- Avec les USA, il y a des échanges en gastronomie, et sur l'organisation des territoires
- En Pologne (Katowice), nous avons fait une formation sur l'administration moderne française, et des échanges de chefs d'entreprise ; Casino est présent à Katowice, un urbaniste travaille à la reconception du cœur de Katowice.
Michel THIOLLIERE et Jean TARDY concluent cette Table Ronde.
En remerciant vivement tous les conférenciers, Jean TARDY exprime la satisfaction partagée par tous, et souligne que la qualité des interventions a anticipé la qualité des questions Il fait apparaître que cette réunion rentre aussi bien dans la vocation du groupe de Paris des Anciens de Fauriel que dans celle du Club des Ambassadeurs de Saint-Étienne, en donnant à leurs membres de quoi relayer la nouvelle image de Saint-Étienne
Finalement, nous avons découvert la GRANDE VITALITÉ de SAINT-ETIENNE
Pierre FAYOLLE
Autres éléments du carnet de voyage stéphanois
Introduction (Jean TARDY)
Table Ronde exceptionnelle sur l’évolution de Saint-Étienne (Pierre FAYOLLE)
Déjeuner au Lycée Fauriel et Dîner à Saint-Chamond (René SORET-BOUVILLE)
Le Musée d’Art et d’Industrie (Gérald NELKEN)
Plaisir d’un tourisme dominical : Les Gorges de la Loire (Alain TIRARD)