Groupe de Paris des Anciens Élèves du Lycée Claude-Fauriel de Saint-Étienne

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23 et 24 mars 2002, week-end à Saint-Étienne

le carnet de voyage  
photos prises par Michel Ritz
(bientôt d'autres photos prises par Jean Astier, Geneviève Barbut, Patrice Billaut, Pierre Saumet, René Soret-Bouville, Michèle Tardy )

Carnet de voyage stéphanois (23 et 24 mars 2002)

Introduction (Jean TARDY)
Table Ronde exceptionnelle sur l’évolution de Saint-Étienne (Pierre FAYOLLE)
Déjeuner au Lycée Fauriel et Dîner à Saint-Chamond (René SORET-BOUVILLE)
Le Musée d’Art et d’Industrie (Gérald NELKEN)
Plaisir d’un tourisme dominical : Les Gorges de la Loire (Alain TIRARD)

Introduction (Jean TARDY)

Ce grand événement de « retour aux sources », qui a rassemblé une quarantaine de participants, a comporté 3 composantes :

1-    Notre lycée Fauriel :

Apéritif et déjeuner de « retrouvailles » sur place avec le Proviseur, Jean-Michel BLANCHARDON, les Anciens de Saint-Étienne et certains de nos professeurs.

L’ambiance a été à la hauteur !

Dîner « régional » entre Anciens stéphanois et parisiens à Saint-Chamond.

2-   Notre bonne ville de Saint-Étienne :

Réunion d’échanges avec les responsables des différents pôles d’activités, sous la houlette du Sénateur-maire, notre camarade Michel THIOLLIERE ;

Visite commentée de la ville, en car.

Visite du Musée d’Art et d’Industrie, rénové, dont les médias nationaux parlent d’une manière élogieuse.

3-    Plaisir d’un tourisme dominical :

Les Gorges de la Loire récemment mises en valeur et la Collégiale de Montbrison (avec mini-concert d’orgue).

Déjeuner « campagnard » à La Cézarde.

Visite de La Bâtie d’Urfé.

Il sera immortalisé par les 4 excellents articles suivants de Camarades :

« Table Ronde exceptionnelle sur l’évolution de Saint-Étienne », par Pierre FAYOLLE

« Déjeuner au Lycée Fauriel et Dîner à Saint-Chamond », par René SORET-BOUVILLE.

« Le Musée d’Art et d’Industrie », par Gérald NELKEN.

« Plaisir d’un tourisme dominical :Les Gorges de la Loire », par Alain TIRARD.

Bonne lecture

Jean TARDY         

Table Ronde exceptionnelle sur l’évolution de Saint-Étienne (Pierre FAYOLLE)

cliquer ici

Déjeuner au Lycée Fauriel et Dîner à Saint-Chamond (René SORET-BOUVILLE)

11 heures 30 au Lycée Fauriel : Accueil par Monsieur le Proviseur, Jean-Michel BLANCHARDON, dans le hall d’honneur du Lycée.

 

Après une « fausse joie » devant une grande table dressée pour l’apéritif (qui ne fut servi qu’une heure après…), les ANCIENS ont eu le plaisir de retrouver les murs et cours intérieures de leur vieux bahut, pensé par le grand architecte CHOMETTE. A  noter : la mise en correspondance des 2 cours, la cour « du globe » et celle du collège, grâce à un passage au travers de l’ancienne classe du professeur des « humanités ».

 

Agencement moderne, style « Fort Boyard » ou « La Santé », au choix… un peu différent du style de l’origine –1892-…

Équipement ultra moderne des amphithéâtres de chimie, ordinateurs avec interfaces etc.

 

Retour dans le hall d’honneur où beaucoup des Anciens étaient venus dans leur jeunesse lire les résultats du bac sous l’œil vigilant du « Surgé » CHANUT. Apéro sympa suivi du repas demi-pensionnaire très honorable dans un cadre très chaleureux et « clean ».

 

Monsieur le Proviseur nous a ensuite brossé un tableau idyllique de la jeunesse studieuse de FAURIEL : 8 « filières prépas » des plus grandes écoles classiques (dont la nouvelle Sup de Co de Saint-Étienne et les célèbres « Mines ») ; dans l’ensemble l’ambiance semble être assez « soft », à l’exception des inévitables journées du 15/09 qui ont remplacé les « Monômes » d’antan…

 

L’internat (152 élèves) est mixte –2/3 filles, 1/3 garçons - et regroupe principalement les étudiants du « Triangle d’or » FIRMINY/MONTBRISON/SAINT-CHAMOND ; 180 enseignants, 60 salariés, dont 20 administratifs et 40 « non enseignants ».

 

Globalement, il ressort une sensation de paix tranquille de cette grande bâtisse, de cette grande « Nef », située en plein centre de SAINT-ETIENNE, bien propice à l’épanouissement de nos descendants et successeurs…sous la houlette du Grand Homme qu’est Monsieur le Proviseur, et ce, depuis 10 ans.

 

20 heures à Saint-Chamond : Rendez-vous à « l’Arbre du Voyageur »  pour le dîner régional  chez les « Couramiaux » …à SAINT-CHAMOND, bien entendu, où réside Jean TARDY à ses heures ligériennes.

 

Nous avons beaucoup apprécié la présence de nos amis locaux, de Fauriel et d’Honoré d’Urfé,… motivés par la venue de leurs amis parisiens, si près de la gare de Saint-Chamond ! Notre Président regrette l’absence du Maire, Gérard DUCARRE, Ancien de Fauriel, qui n’a pas pu se libérer.

 

L’excellent repas (salade de doucette, quenelles lyonnaises et morilles à la crème, gâteau de foie bressan, fromage et poire au vin) fut fort agréablement servi par un personnel sympathique et le tout fut délicatement accompagné par la poésie des « Copains » et la belle voix de Notre Ancien, Christian JUIN, et quelques vers improvisés par une tablée animée de « Copains » : Brigitte et Patrice BILLAUT, Pierre FAYOLLE. et Pierre SAUMET, Yolande et René SORET BOUVILLE, qui a interprété quelques belles chansons de Jacques BREL, que notre feu Père CHAMPEL nous avait fait découvrir…

Retour avec une « troupe réduite », comptée et recomptée et re-recomptée par une Colette BERGER en pleine forme ;  personne ne manquait au rendez-vous suivant pour la suite de ce merveilleux périple…

  

                                                      René SORET BOUVILLE       

Le Musée d’Art et d’Industrie (Gérald NELKEN) Visite du samedi 23 mars 2002

 

Destiné initialement à abriter la Sous-préfecture, ce monument devint Musée lorsque la Préfecture de la Loire vint de Montbrison à Saint-Étienne.

Les plus anciens d’entre nous se souviennent de la Galerie des Mines, avec le superbe cheval empaillé et, à la Bibliothèque, d’être venus chercher le corrigé de leur version latine !

Le Musée vient d’être très récemment rénové, et tout y brille. Il comporte trois sections d’exposition permanente : les CYCLES, les RUBANS, les ARMES.

Étant donnée la répartition des participants en deux groupes, qui n’ont pas suivi le même itinéraire, et le temps trop compté pour tout voir en détail, ce compte-rendu ne peut être que le reflet des seules impressions du rédacteur qui se fiche éperdument des critiques du lecteur, si tant est qu’il y en ait un...

 

LES CYCLES

Profiter de l’incomparable facilité d’avancement de la roue (surtout dans les descentes), utiliser l’effet gyroscopique de la rotation pour assurer l’équilibre (plus la roue est grande, mieux c’est), démultiplier l’effort à fournir quitte à le faire plus souvent pour se hisser vers les cols, mettre en œuvre toutes les ressources de ses muscles et de son squelette pour faire marcher la machine, voilà, très synthétiquement, ce que retire un ancien des prépas de Fauriel du parcours dans la section « Cycles » du Musée.

La draisienne (1817), le Vélocipède de Michaux qui possède des pédales sur la roue avant, le Grand Bi, l’utilisation de la chaîne, le dérailleur, les études d’ergonomie, marquent l’évolution de la bicyclette.

Sa fabrication naît à Saint-Étienne en 1886 quand les frères Gauthier copient la machine de Duncan, un Anglais qui parcourt Montpellier-Paris en six jours. Mimard (l’Hirondelle des policiers parisiens), Mercier, Automoto, les constructeurs seront nombreux.     Développement du cyclotourisme, Vélocio, le tandem, symbole des congés payés en 1936.

Les vélos de course sont de plus en plus solides et légers. Le coureur doit se profiler pour lutter contre la résistance de l’air. Dans les vélodromes, on met parfois les pistards derrière des motos, dont on choisit les conducteurs parmi les plus grands et les plus larges. Le vélodrome s’emplit du rugissement des machines et Benoît Faure, le coureur fétiche, gagne toujours ; ceci bien avant Roger Rivière.

Puis un jour viendront le Vélosolex, le Vélomoteur et le Scooter, …. et Saint-Étienne les ratera.

 

LES RUBANS

Un rappel d’abord :

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les rubaniers sont les maîtres d’œuvres concepteurs et commerçants,

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les passementiers sont des façonniers qui réalisent les commandes sur leur(s) métier(s).

Deux parties de cette section des rubans présentent un intérêt exceptionnel :

  1. la chambre des rubans (pourquoi ne pas l’appeler « la Rubanothèque » ?), où sont entreposés, à l’abri de la lumière, un million et demi d’échantillons.

  2. le grand atelier des métiers, où des passementiers montrent et expliquent leur travail à des visiteurs passionnés.

 

La section expose tout le processus d’élaboration du ruban, depuis le cocon, la « condition des soies », la fabrication du fil, le montage des métiers, leur mise en œuvre.

Quand on compare le travail avant et après l’invention de Jacquard, on peut comprendre l’inquiétude des ouvriers devant un procédé qui, certes, allège leurs efforts, mais diminue leur responsabilité tout en augmentant la productivité.

En  contrepartie, la confection des cartes Jacquard exige la technicité des « liseurs » des dessins.

Est exposée une énorme machine, datant de 1880, qui, à partir du lisage, permet le « piquage » des cartes (la perforation).

Les métiers battent. Nous retrouvons le bruit très caractéristique que nous entendions, enfants, en nous promenant dans les vieux quartiers de Saint-Étienne.

 

LES ARMES

Il allait être 18 heures (heure de fermeture du Musée) quand nous sommes arrivés au 5ème étage, celui de la section des armes.

La visite s’est donc déroulée au pas de course. Encore a-t-il fallu la grande complaisance des gardiens (sans doute sont-ils stéphanois !) pour nous octroyer quelques minutes de grâce et nous permettre de voir les pièces essentielles.

Armes blanches, armures (celle de François Ier ??), bâtons à feu, bombardes, mousquets, le fusil de Louis XIV, celui de Napoléon.

Chargement par la bouche, chargement par la culasse.

Armes de guerre, armes de chasse.

Nous reviendrons pour admirer les ciselures des crosses, des platines, des canons.

Nous reviendrons voir les détails du fusil Cessier, davantage œuvre d’art qu’arme de chasse.

 

En attendant, coupons le cou à la légende qui veut que l’industrie des armes se soit implantée à Saint-Étienne parce que l’eau du Furan était d’une qualité exceptionnelle pour la trempe des aciers.

En fait, la métallurgie s’est développée dans le Massif Central (Saint-Étienne, Tulle, Thiers …) grâce à la conjonction de trois éléments :

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la présence de minerai de fer,

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celle de bois (utilisé comme réducteur bien avant la houille),

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celle de rivières au courant suffisamment abondant et constant pour faire tourner les roues de moulins, et assurant ainsi la force motrice des premières « machines ».

 

Ne boudons pas toutefois le plaisir éprouvé lors de cette visite trop brève.

Si nous devions étoiler le Musée, comme le pratique un certain Guide, c’est sans hésiter que nous lui accorderions la mention : « vaut le voyage ».

Gérald NELKEN        

Plaisir d’un tourisme dominical : Les Gorges de la Loire (Alain TIRARD) Visite du dimanche 24 mars 2002 

8h30 – Place de l’Hôtel de Ville : l’exactitude étant la politesse des rois, tout le groupe était là pour embarquer dans le confortable car qui devait nous accueillir toute la journée.

Bien entendu, notre charmante et érudite guide, Mireille PACORET, était aussi là pour nous faire partager ses connaissances sur la région et, au vu du résultat, nous sommes tous persuadés que Fauriel est un excellent lycée. A ce bon départ, il faut ajouter que Phébus brillait malgré un petit froid canaille sur les hauteurs de Chambles.

 

Après avoir rejoint la voie rapide St Etienne/Firminy, direction ouest pour rencontrer la Vallée de l’ONDAINE.

 

Tout d’abord La RICAMARIE, qui fut un bassin minier important du milieu du 19ème siècle à la fin des années 1970. Pour nos amis « Mineurs », rappelons que l’église de 1710 renferme une statue de bois de Sainte Barbe. Puis le CHAMBON FEUGEROLLES, avec son château qui domine la vallée. Il date du 15ème siècle, avec transformations aux 16ème et 17ème. Les tours de la façade datent du 14ème. Signalons également une chapelle de 1633, avec une statue de St Eloi.

Arrivée à FIRMINY (Appelou), ville qui a eu une industrie : forges, sidérurgie, fonderies, robinetterie, visserie florissante, avec les Aciéries Verdier, puis CAFL et Creusot-Loire. Firminy possède un ensemble Le Corbusier (construit à l’initiative du maire, Eugène Claudius-Petit, en 1966), que l’on aperçoit à gauche avant de tourner sur Fraisses puis de rejoindre Unieux. En ce moment, il y a à Firminy une exposition sur Victor Hugo, qui aurait séjourné au Château Dorian à FRAISSES, endroit où également Zola aurait habité pour écrire La Bête Humaine.

A UNIEUX fut créée une aciérie en 1875 par la famille Holtzer et, pour la petite histoire, le car de l’usine a amené chaque matin, pendant des dizaines d’années, de nombreux enfants, filles et garçons, à Fauriel et Honoré d’Urfé. Rappelons que notre Président, Jean TARDY, a commencé sa carrière à CAFL/Firminy, avant de venir en Ile de France.

A Unieux, nous quittons la Vallée de l’Ondaine pour déboucher sur la Loire, au pont suspendu du PERTUISET. Il faut signaler à gauche le Château de Cornillon, perché sur son éperon en bordure de la Loire, qui fut le siège de l’une des plus importantes baronnies du Forez. Nous franchissons la Loire pour emprunter la route rive gauche, avec de magnifiques points de vue  sur la rive droite.

Après quelques kilomètres, cette route (D108) nous fait découvrir le site de CHAMBLES qui domine tout le fleuve. C’est le point culminant de la route, et à notre descente du car, on saisit ce que veut dire le mot « bise ». L’église, petite et trapue, a été construite sur l’emplacement du château dont il reste quelques murs d’enceinte, une porte et le donjon cylindrique (11ème - 12ème). Son campanile est roman. On peut grimper au sommet de la tour, mais ce dimanche, les intrépides ont été très discrets. De Chambles, on aperçoit, sur la rive droite, St-Victor sur Loire.

Base nautique très fréquentée par les Stéphanois, ainsi que Grangent et son plan d’eau, avec le barrage doté d’une usine hydroélectrique, et terminé vers 1970. Ce barrage devait inaugurer une série de retenues sur la Loire pour réguler les crues mais le projet, au vu de nombreuses oppositions, n’a pas été terminé.

Puis direction, toujours vers la Loire, vers le Château d’ESSALOIS, avec ses deux grosses tours romanes. De là aussi, très belle vue sur l’Île de Grangent (artificielle) avec les restes du Château (chapelle et haute tour ronde), et sur les ruines du Couvent de Val-Jésus du début du 17ème. On aperçoit aussi les ruines d’un Oppidum Gaulois. De retour sur la D108, on voit à un Km à gauche, sur une colline, l’Ermitage de Notre-Dame-de-Grâce du début du 17ème.

Tout au long de ce parcours, Mireille PACORET nous a enrichis avec ses explications sur l’origine des hommes et les raisons qui ont fait de ces lieux des sites historiques pour l’Histoire de la Loire.

 

Retour à une altitude du niveau de la mer, moins ventée, dans la PLAINE du FOREZ, pour à nouveau retrouver la Loire, maintenant moins noire, car le Furan, comme l’Ondaine, ne charrie plus les eaux de trempe des industries.

Traversée de SAINT-RAMBERT en direction nord-ouest vers Montbrison et Champdieu. Rappelons que St-Rambert possède un musée réputé lieu actif de la vie culturelle de la région.

CHAMPDIEU est un magnifique petit village, réputé pour son église et surtout son prieuré roman fortifié, qui remonte au 11ème siècle, avec d’imposantes murailles à mâchicoulis. Les bâtiments bien conservés permettent d’imaginer la vie quotidienne des moines bénédictins au Moyen-Age. En raison des cérémonies du dimanche des Rameaux, l’église prieurale n’était pas visitable.

Bien entendu, le détour par MONTBRISON s’imposait. Résidence comtale, puis centre religieux et judiciaire, et même Préfecture de la Loire durant un demi-siècle, Montbrison fut de tout temps un centre de pouvoir. De ce passé, il reste un riche patrimoine, dont la Collégiale Notre Dame d’Espérance, fondée par le Comte Guy IV, comte de Forez. La construction a duré 243 ans, de 1223 à 1466.

La visite nous a réservé deux surprises : d’une part un accueil avec de la musique d’orgue de Bach, et d’autre part la révélation des talents de prêche de notre Président Jean TARDY qui, au « micro levé », nous a conduits de chapelle en chapelle avec la complicité du curé de l’église. Les documents remis lors de la visite permettront à chacun de garder en mémoire les détails de cette visite.

 

12h45 – Les estomacs commençaient à crier famine et c’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que notre car nous a conduits à MARCILLY-le-CHATEL, pour déguster le déjeuner campagnard à l’AUBERGE de la CEZARDE, au pied d’une belle forteresse moyenâgeuse. Le déjeuner a permis d’apprécier les cépages du Forez, peut-être encore au goût de certains un peu râpeux, mais on avait tellement soif que finalement on ne pouvait qu’être très indulgent !

Indiquons que, sur ce site, de mars à novembre, on peut admirer des évolutions d’oiseaux comme les vautours, milans et buses. Cette halte alimentaire nous a également permis d’admirer un rassemblement de vieilles voitures, toutes plus rutilantes les unes que les autres.

 

Après la photo choc du groupe, direction La BÂTIE D’URFÉ, à Saint-Étienne-le-Molard. Ce joyau de la Renaissance, aujourd’hui propriété de la Diana, société archéologique et historique du Forez, longtemps laissé à l’abandon, fait l’objet d’une large restauration. C’est Honoré d’Urfé, auteur de L’Astrée (1568-1625), petit-fils de Claude d’Urfé, qui transforma la demeure telle que nous voyons aujourd’hui. Est-ce la fatigue de la journée, ou l’heure tardive, ou encore notre fidélité sans faille à nos bien-aimées, mais personne n’a vu leur reflet dans l’eau du puits du Temple d’amour situé dans le parc !

Nous avons surtout admiré l’ensemble architectural de la cour intérieure, la grotte de rocailles et les fragments de carrelage de la chapelle, avec voûtes à caissons et peintures de style italien.

C’est au Château que Mireille PACORET nous quitte et que nous pouvons donc la remercier pour la réussite de cette journée merveilleusement ensoleillée.

 

16h30 – La cloche a sonné, la récréation est finie. Il faut ramener à Châteaucreux nos amis qui doivent regagner Paris, ce qui faut fait en temps et heure. Puis un dernier détour à notre point de départ pour ramener ceux qui restaient encore sur la région.

 

Un remerciement à notre chauffeur qui nous a permis, d’une façon très confortable, de passer cette journée qui nous a tous rajeunis de 10, 20, 30 … ans, et nous avons pu constater la formidable amélioration de nos villages ligériens, de plus en plus avenants et coquets.

 

Jean TARDY, qui a organisé ce week-end, a eu raison de prévoir ce tourisme dominical … sous le soleil.

Alain TIRARD   

Table Ronde exceptionnelle sur l’évolution de Saint-Étienne (Pierre FAYOLLE)

photos prises par Michel Ritz    
bientôt d'autres photos prises par Jean Astier, Geneviève Barbut, Patrice Billaut, Pierre Saumet, René Soret-Bouville, Michèle Tardy