Groupe de Paris des Anciens Élèves du Lycée Claude-Fauriel de Saint-Étienne

Accueil

Programme

Présentation du Groupe de Paris

Activités

Liste des membres

Adhésion

Nous contacter

Vos suggestions

Ils publient

Coups de coeur

Revue de presse

Dans le rétro

Site St-Étienne

Liens utiles

Carnet

 

       


Le 10 mars 2001,visite du musée des années 30 
à Boulogne-Billancourt

compte-rendu de la visite par Monique Bourgin 

photo prise par Pierre Saumet

Le 10 mars 2001, à 10 heures 45, nous étions 20 fidèles du Groupe de Paris des Anciens élèves 
du lycée Claude Fauriel à nous retrouver à Boulogne, pour attaquer…. les « Années Folles » 
au « Musée des Années 30 ».
Beaucoup étaient soucieux - petit musée - petite expo - les médias étant d’un silence étourdissant pour tout ce qui n’est pas grandiose et parisien.


La surprise commence dans le hall d’accueil très clair, spacieux, sans bousculade et avec le sourire charmant de notre guide Madame Marjorie SAUVAGE. Tout en douceur mais avec une grande connaissance de son sujet, elle va nous guider parmi les artistes qui auront fait évoluer l’art des années 20 à 40.

Sous l’influence de Rodin, nous verrons l’évolution de la sculpture vers des formes simplifiées mais toujours très classiques tels Charles DESPIAU ou Joseph BERNARD  avec son adorable « Femme à la Cruche ». Tous allient « Tradition et Modernité ». 
Dans une ambiance chaleureuse par son éclairage et ses parquets blonds, nous apprécierons « l‘École de Paris », artistes étrangers (souvent d’ Europe Centrale) attirés par notre capitale des arts et l’ambiance de Montparnasse.

Nous découvrons quelques portraits mondains telle cette femme classique moderne, de « Alfred COURMES » avec ses couleurs chaudes, son goût du détail qui allient « Tradition et Modernité » dans la sobriété.

En plus moderne mais plus lourd, il me semble, cet homme taillé à la hache de TAMARA de LEMPICKA : pas beaucoup de tendresse…..mais c’était son mari ! ! ! ils venaient de divorcer, alors  ! ! ! ! Ne pas oublier ce portrait très mondain « La Dame à la Rose » dans son parc peint, avec une multitude de détails par POUGHEON.

Pour alléger notre visite, deux salles plus aériennes avec, au départ, un adorable et très simple tableau de BOUTET de MONVEL, « Le Pensionnat » et puis tous ces dessins et aquarelles magnifiquement et très simplement présentés en tiroir. Influence japonaise légèreté, sobriété.

Pour ne pas vous lasser, mais après un arrêt bien mérité devant ce « Grand Arlequin » en fer de Pablo GARGALLO vraiment magnifique, nous traverserons plus rapidement les thèmes champêtres, les sculptures sportives des années 30….les tableaux allégoriques de style simplifié mais monumental pour arriver en 1935, à « force nouvelle », un nouveau groupe d’artistes : couleurs à plat, effets de perspective, ambiance sombre et douloureuse, style le noyé de Georges ROHNER, décédé en 2000… C’était hier .

Pour finir, l’art religieux et l’art africain, science nouvelle d’ethnologie avec nos artistes voyageurs. Alger ouvrira un pensionnat pour eux. Ce n’était pas la Villa Médicis mais il apportèrent un style nouveau, de très chaudes couleurs, une ambiance très différente tels BOUCHAUD ou Jean-Charles DUVAL. Derniers regards sur ce profil de « Femme Mangbétou » peint en 1930 par Suzanne CASTILLE, très « Art Déco ».     

Parmi les artistes voyageurs, ceux de la Croisière Jaune et de la Croisière Noire de Citroën. Mais chut….. nous sommes à Boulogne.

Dernier étage, tout le monde monte… par ordre chronologique : Boulogne et ses blanchisseuses, les premières à avoir bloqué la SNCF. Boulogne et son grand destin : Renault mais aussi la cocotte minute, les céramiques, le mobilier style LELEU et les maisons 1930, particulièrement celle de LE CORBUSIER .

« Écroulement » au restaurant, TY-COZ où une crêpe réparatrice accompagnée d’un rouge réconfortant nous laisse le plaisir de discuter amicalement dans une certaine pagaille générale.
Nous étions tous satisfaits, un peu fatigués bien sûr, mais ce petit musée est une grande réussite pour Boulogne et ces années 30 ne nous ont pas laissés insensibles.

Le Président Jean TARDY remercie Colette BERGER pour son excellente idée de visite dans les « années folles ». Il incite vivement les participants non inscrits à l’exceptionnel week-end des 19 et 20 mai 2001, à Mulhouse et Colmar, à se joindre à cette rencontre très motivante.

Merci à tous nos amis organisateurs.

                                                                                    Monique BOURGIN

 cliquez sur la photo pour agrandir (photographe Pierre Saumet)

voir aussi article paru d'Alain CIGOLOTTI paru dans Le Progrès du 5 décembre 2000