Groupe de Paris des Anciens Élèves du Lycée Claude-Fauriel de Saint-Étienne

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Le P.I.F. (Parti Indépendantiste Forézien)
appel lancé le 12 décembre 2000 par Christian JUIN

Foréziens, Foréziennes,

L'Europe se construit mal... Hélas, la mondialisation nous poursuit ; que devenons-nous ? Bientôt, nous ne serons plus que des moutons, menés en troupeau dans le monde de l'argent ; ressaisissons-nous, relevons la tête, retrouvons nos racines. Foréziennes, Foréziens, écoutez-moi... Nous allons tous ensemble, retrouver le chemin de l'honneur et de la Liberté ! ! ! Avec le P. I. F. nous leur mettrons dans le Paf ! ! La formule est populaire peut-être, mais le P. I. F., le «Parti Indépendantiste Forézien » sera le mouvement du parti du Forez libre, au sein de la République Française, fier de son identité et capable de faire respecter nos droits.

NOUS EXIGEONS, que sur tout le territoire du Forez, des bornes soient installées permettant ainsi de recevoir et d'émettre des messages (où que nous soyons) sur les téléphones portables.

NOUS EXIGEONS, que soit respectées nos bonnes vieilles traditions ancestrales de notre beau pays et puissions déguster en toute quiétude, notre bon saucisson campagnard, notre onctueuse fourme de Montbrison, arrosés du bon vin de nos côtes du Forez (appellation contrôlée ) à la mode naturelle et structurelle, les coudes sur la table, avec un vrai couteau fabriqué à Thiers, capitale mondiale de la coutellerie ; petit « mâchon » frugal (comme dirait nos voisins Lyonnais ) terminé par un bon crottin de Chavignole.

NOUS EXIGEONS, que dans toutes nos écoles laïques (et même privées), dès l'enfance, soit enseignée notre langue maternelle, que certains, mal attentionnés ou mal informés, osent appeler « patois » cette langue de nos ancêtres, base de notre patrimoine ; que cette langue ait droit de cité et soit mentionnée dans tous les actes notariés et autres, à côté du FRANÇAIS.

NOUS EXIGEONS, que notre culture forézienne, faite de bon sens, de franche cordialité, du sens de l'accueil, de courtoisie sincère et véritable, toute remplie de respect pour nos anciens, basée sur le culte de notre glorieuse équipe du ballon rond... Allez les verts ! ! ! Allez les verts ! ! ! et le rugby qui renaît sur nos stades grâce au chantre du ballon ovale, notre universitaire, le valeureux Christian SIGEL.

N'oublions pas que les premiers enseignements du rugby sont partis de chez nous ; pour anecdote je ne saurais trop vous rappeler que VERCINGETORIX, fils du Forez par les femmes, tout enfant se délectait en lançant les fameuses courges de SAINT­JULIEN à ses petits camarades, pour aller marquer un essai en leur ordonnant de sa voix de stentor : « grâce à nos courges, mes frères nous écraserons et plaqueront les Romains » ; que notre culture donc, trop souvent minimisée, voire même bafouée par le centralisme parisien puisse une bonne fois pour toutes être reconnue et respectée à part entière. Notre Culture est la force de notre peuple ; car nous sommes bien un peuple et c'est pour cela que :

NOUS EXIGEONS, que soit élue la chambre Forézienne, élue au suffrage universel par tous les Foréziens et Foréziennes ; et qu’une loi soit promulguée et que tous puissent voter dès l'âge de 7 ans (âge de raison, n'est-ce pas) ; « tous les garçons et les filles de notre âge » ! ! ! doivent en toute connaissance établir la future constitution du Forez et participant aux destinées futures et si proches de la nation, construire une parfaite constitution.

NOUS EXIGEONS, que notre bel accent, si chantant, si élégant soit mis en valeur et non seulement pratiqué par notre bon peuple des campagnes et des villes, mais aussi par les avocats, les médecins, les commerçants, les sportifs, mais aussi par les instituteurs et les professeurs, et les braves curés de nos campagnes.

NOUS EXIGEONS, que soit rétablie sous sa forme initiale, les vogues, fêtes de bon aloi, bien de chez nous, le mardi-gras, aussi avec jet de confettis, lancés par les jeunes gens dans les rues de nos villes, surtout dans la grande rue de Saint-Etienne où la circulation devrait être interrompue.

NOUS EXIGEONS, que la journée Vélocio soit remise à l'honneur et devienne une journée nationale et chômée et qu'enfin une statue soit érigée en l'honneur de notre fameux grimpeur BENOIT FAURE dit « la Souris » glorieux vainqueur de la montée  du « Grand Bois ». N'oublions pas non plus et rappelons aussi la mémoire de notre grand ROGER RIVIERE, ex recordman de l'heure disparu prématurément.

NOUS EXIGEONS, que nos sources nos eaux de SAINT-GALMIER de MONTROND, de BADOIT, que nos spécialités culinaires, les râpées, les matefaims, notre pâtisserie, tels les nègres-blancs, les rognons, les tartelettes aux airelles (et non myrtilles), les gâteaux et le fameux chocolat WEISS, soient respectés et exportés hors de nos frontières naturelles, dans toute la France et même l'Europe. Nous n'aurons qu'une devise, que nous a soufflé MONTAIGNE, devise vigoureuse, orgueilleuse et tendre, fière de son passé et de son avenir « ne pas péter plus haut que son cul, mais péter à bon escient ». Prenons nos destinées en mains, Foréziens, Foréziennes. Depuis des siècles nous subissons le centralisme jacobin et c'est pour cela que nous sommes obligés de quitter notre beau pays . . . C'est pour cela que nous avons une telle diaspora.. .

Réveillons-nous, l'avenir est devant nous, la jeunesse est avec nous ! ! ! Tous  derrière le P.I.F...

Nous ne pouvons nous quitter sans envoyer un salut fraternel à notre cher et vaillant Aimé JACQUET de SAIL SOUS COUZAN, qui a su mener les bleus à la victoire.

Foréziens, Foréziennes, debout, vive le FOREZ libre. Vive le P.I.F.

Christian JUIN